Last updated on septembre 17, 2022
Temps de lecture moyen : 12 minutes.
Mon dernier article concernait le « Kink », et savoir si explorer les fantasmes transgressifs est une bonne idée pour vous. Fondamentalement, on parle de « kink » pour désigner une exploration des fantasmes sexuels impliquant soit la douleur, soit le jeu de pouvoir.
Il est très important de distinguer notre vie érotique « imaginaire » (fantasmes) et notre vie sexuelle « réelle » (désirs) ! Si vous n'avez pas lu mon article « faut-il pimenter votre sexualité pour plus de plaisir », vous devriez probablement le faire maintenant avant d'aller plus loin. Tous nos fantasmes ne sont pas de vrais désirs. Au contraire, nombre d’entre eux sont plutôt des cauchemars apprivoisés. Ainsi, le cliché médiatique courant « si vous n'êtes pas satisfait, essayez simplement de pimenter avec du BDSM » est dangereux. une pratique "kinky" n'améliorera votre satisfaction que si c'est un désir réel. Adopter des pratiques qui ne sont PAS un désir réel ne sera pas seulement douloureux, mais peut même être traumatisant – et nuire à la relation. Donc, une fois que vous avez identifié cela ; si vous voulez essayer des pratiques transgressives, comment pouvez-vous le faire réellement ?
Information, préparation, sécurité.
La première chose (évidente) est d'en parler avec votre partenaire. Exposez votre fantasme et voyez ce que vous pouvez explorer ensemble. J'ai déjà dit comment parler de vos goûts et de vos aversions avant le sexe : dans le cas du kink, c'est encore plus nécessaire. Dans cet article, vous trouverez des outils spécifiques pour encadrer les jeu de transgression.
La seconde est d'obtenir des informations sur les jeux que vous souhaitez mettre en œuvre. Un simple jeu de rôle peut être inoffensif, mais si vous voulez pratiquer l'impact ou le bondage, il y a souvent des compétences concrètes à maîtriser et un certain nombre de règles de sécurité physique à prendre en considération. Si vous essayez une pratique, sans avoir essayé les outils et évalué les risques… vous risquez de vous faire du mal. Les salles d'urgence des hôpitaux regorgent de tentatives ratées de fantasmes sexuels !
Le troisième est d'apprendre les compétences et le fonctionnement des outils. Apprenez avec des personnes expérimentées. Et je veux vraiment dire « AVEC » : iels vous montreront comment faire les choses en toute sécurité. Lire des articles (ou regarder une vidéo) ne suffit pas.
La plupart des pratiques nécessitent des apprentissages concrets avant de pouvoir pratiquer en toute sécurité et avec plaisir – en matière physique et relationnelle. « 50 nuances » et les clichés médiatiques qui s’en sont suivis ont fait beaucoup de mal aux couples qui essaient des choses sans avoir défini de limites suffisamment précises, ou sans avoir acquis les compétences - ou pire, sans avoir compris ce qui relève du désir ou du "pur fantasme". De nombreuses personnes ont été blessées physiquement ou psychologiquement en essayant des choses sans un apprentissage et un cadrage appropriés.
Remarques importantes sur les « safe words » (mots de sécurité) :
- Les safe words sont un outil pour évaluer quand la pratique touche aux limites – et éventuellement pour jouer près de ces limites, les explorer.
- Cependant, ils ne remplacent PAS la prudence, la vigilance, la responsabilité et l'établissement préalable des limites de vos pratiques.
- Certaines situations ne permettent pas de prononcer les « safe words » (bâillons, fellation…)
- Parfois, la douleur peut être si intense que vous êtes sans voix, ou certaines réactions traumatiques peuvent vous faire "figer", et réagir passivement à des situations qui vous traumatisent.
- Donc les « safe words » ne sont PAS une garantie absolue et ne devraient PAS être votre seul outil pour jouer en toute sécurité - la vigilance et la conscience sont encore plus importantes.
Jeux d'impacts et autres fantasmes de « douleur ».
Pour tout ce qui est « physiquement kinky », la règle de base est « essayez-le sur vous-même avant de le faire sur un.e partenaire ». Si votre partenaire aime la douleur et vous pas, essayez "en douceur", en simulation (avec beaucoup moins de force). Mais faites-le quand même, pour avoir une idée de ce que vous faites et pouvoir ajuster vos mouvements en fonction de vos intentions - et avoir une idée de la différence de sensation qu'une différence de mouvement peut faire.
Bondage : essayez les cordes et les nœuds sur vous-même au préalable à un endroit « neutre » (sans danger) – faites le nœud, essayez de bouger et de vous libérer, voyez ce que vous ressentez. On peut facilement trouver des équipements restrictifs conçus pour le confort (des liens avec de larges zones en cuir et en matériaux souples pour restreindre les mouvements sans risquer de se faire mal). Si vous voulez jouer avec des cordes, attention : certaines cordes peuvent laisser de graves brûlures sur la peau, ou pire, créer un garrot et empêcher le sang de circuler… avec des conséquences désastreuses. Je conseille d'entrer en contact avec une association "kinky" avant d'essayer le shibari ou autres bondage.
Jeux d'impact (fessées, martinets, cravaches…). Il y a 4 facteurs principaux qui vont changer la sensation :
- Matériau : plus le matériau est dur, plus il sera douloureux à l’impact. Il est conseillé de commencer avec des matériaux plus doux et des articles plus flexibles. Certains jouets peuvent être trompeurs ! Essayez-les vous-même avant de les essayer sur votre partenaire.
- Taille : plus la surface en contact avec la peau sera large, moins l'impact sera douloureux. Ainsi, une cravache est bien plus douloureuse qu'un martinet ou un paddle, et une simple baguette de bois peut être très douloureuse.
- Zone du corps : certaines sont, évidemment, plus fragiles que d'autres – et certaines sont tout simplement dangereuses à frapper. Surtout, les articulations et les organes génitaux sont extrêmement fragiles et il est très dangereux de les impacter ! Plus il y a de masse musculaire, plus vous êtes en sécurité, et plus les os (ou organes vitaux) sont proches de la peau, plus c'est dangereux.
- Vitesse : celle-ci s’accumule très vite ! L'énergie cinétique augmente proportionnellement au carré de la vitesse. Notez également que la longueur de l'objet (et l’amplitude du mouvement) augmente la vitesse de son extrémité ! Donc si vous jouez avec un outil d’impact, essayez avec de petits mouvements avant d'augmenter votre élan : 2 fois plus rapide = 4 fois plus fort, 3 fois plus rapide = 9 fois plus fort. Vous devez donc augmenter très progressivement la force et la vitesse de vos mouvements si vous ne voulez pas blesser votre partenaire.
La limite est ténue entre l'agréable et le douloureux. Essayez préalablement.
Vous aurez besoin de « safe words », mais ceux-ci ne suffisent pas. Il est indispensable d'« essayer à blanc » et d'apprendre les ficelles du métier (jeu de mots non intentionnel) avant d'introduire réellement des jeux de douleur dans vos interactions sexuelles.
C'est pourquoi le monde du BDSM est rempli d'associations et de professionnels : les jouets peuvent coûter cher, et les compétences indispensables peuvent être assez complexes selon vos fantasmes et vos envies. Cependant, le monde BDSM regorge de personnes adorables qui se feront un plaisir de partager leurs connaissances et d'accueillir de nouveaux arrivants parmi eux.
Remarque importante : certaines personnes fétichisent le « jeu d'impact », sans fantasmer sur la douleur ou l'impact réel. L'objet du fantasme peut être :
- L'effet visuel du matériau ou de la forme de ces outils (l'esthétique du cuir, du métal, des cravaches, des martinets ou des fouets)
- La position et les mouvements
- La symbolique de la situation (un peu comme dans un fantasme D/S)
Donc, si l'un de vous fantasme sur l'impact, vous devriez vous demander quel est exactement l'objet du fantasme, avant d'essayer de réaliser la scène. Parfois, mettre en scène un fantasme kinky peut être plus facile que vous ne le pensez – et peut ne nécessiter aucune action réellement kinky. Exemple : pour certain.e.s, fouetter leur partenaire avec un plumeau est largement suffisant pour mettre en œuvre leur fétiche.
Domination et soumission
Si vous voulez faire un jeu de domination/soumission (D/S) dans votre vie sexuelle, vous devrez avoir une conversation sérieuse et détaillée sur le sujet, de préférence un certain temps avant de le mettre en pratique – à un moment où vous n'aurez aucune pression. Mon conseil :
- Pensez chacun.e séparément aux scénarios que vous aimeriez, puis comparez vos fantasmes D/S respectifs - afin de ne pas vous laisser emporter par l'enthousiasme de l'autre et d'accepter quelque chose qui est difficile pour vous. Ensuite, mettez-vous d'accord sur quelque chose et assurez-vous du consentement mutuel.
- Allez-y progressivement. Apprenez à marcher avant de courir.
- En particulier, si vous avez à la fois des fantasmes de douleur, de pouvoir et/ou de sexe, essayez chacun de ces éléments indépendamment avant de les mélanger : essayez un jeu d'impact sans domination ; essayez des jeux de rôle sans douleur physique; et chacun de ces domaines sans sexe avant de réaliser le mélange qui correspond à votre fantasme. Apprenez chaque élément séparément, voyez ce qui est confortable ou non.
- Priorité à la sécurité. Ayez un accord préalable sur ce que vous allez expérimenter, fixez des mots de sécurité, des délais… Ne vous brusquez pas.
En pratique :
- Chacun.e de vous, séparément, faites une liste de scénarios, de situations, qui vous excitent. Ayez des scripts aussi précis et visuels que possible (et imaginez quel rôle vous aimeriez). Écrivez-les.
- Prenez rendez-vous et échangez votre liste avec votre partenaire. Assurez-vous d'avoir le temps et de ne pas être dérangés. Discutez des différents scénarios et indiquez explicitement pour chacun vos impressions. Par exemple : « Très excitant », « J’ai envie d’essayer » ou « Pas question ».
- Respectez les limites de chacun.e et n’essayez pas de forcer. Peut-être que quelque chose d'« impossible » cette fois sera « envisageable » après quelques séances - si l'on se sent en sécurité et qu'on s'amuse. Essayer de repousser les limites est souvent la voie vers le désastre.
- Notez ce sur quoi vous êtes d'accord – vous pouvez même passer un « contrat ».
- Notez également « safe words ». Les plus courants sont : « Vert » = continue ; « Orange » = ralentis (je veux rester dans le jeu, mais ça devient trop dur pour moi) ; "Rouge" = arrête tout.
- Préparez-vous pour les situations qui ne permettent pas de prononcer des mots (bâillons, sexe oral, certaines situations de discipline…) – envisagez d'autres moyens de communiquer vos limites.
- Et rappelez-vous que parfois on est incapable de prévenir qu’on est à la limite. Il faut toujours être très vigilant.e.
- Fixez une limite de temps et d'espace à votre scénario.
Et une fois dans l’action :
- Assurez-vous que tout le monde est enthousiaste avant de commencer
- Ne vous écartez pas de votre scénario initial (en tous cas ne faites jamais des choses qui n'étaient pas convenues).
- Évidemment, respectez un « non » et des mots de sécurité.
- Prêtez attention aux réactions de chacun.e. Parfois, votre partenaire ne dira pas qu'iel est mal à l'aise pour des raisons qui lui sont propres. Soyez responsable de la sécurité de l'autre.
- Soyez conscient.e de vous-même, de vos propres sensations et émotions. Ne repoussez pas vos limites – par orgueil ou par volonté de faire plaisir. Cela doit toujours être amusant et agréable.
- Ne mettez pas de gros enjeux sur une session particulière. Vous aurez d'autres occasions plus tard d'essayer autre chose, ou de pousser peut-être un peu plus loin si tout le monde est content.
Bien sûr, une fois que tout le monde s'est amusé et a envie d'aller plus loin, vous pouvez élargir les frontières de votre jeu. Vous irez plus loin avec des petits pas qu'avec un grand saut dans l'extrême.
Attention, « 50 nuances » est une relation abusive, pas une relation BDSM consensuelle « éclairée ». La plupart des gens de la scène BDSM vous diront que c'est le contraire de ce qu'ils font – pour eux, le respect mutuel et le respect de soi sont primordiaux. N'essayez PAS d'imiter la culture pop, demandez conseil à de vrais amateurs.
Autres fétiches : jeu de rôle, visuel, situationnel… ou compromis créatif !
N’importe quel jeu de rôle peut être amusant – il n’y a pas que les jeux "D/S". Vous pouvez jouer le rôle d'adolescents en cavale, ou jouer avec des costumes, ou jouer des rôles de professions...
Parfois, nos fantasmes sont situationnels. Par exemple:
- Costumes (talons hauts, lingerie, déguisement…), ou matières (latex, cuir…). On peut varier à l’infini !
- Situations (en public, au bureau, sous l'eau…). Le fantasme le plus courant est d'avoir des relations sexuelles tout en risquant d'être repéré. Dans ce cas aussi, il faudra parler du risque réel, de la situation et un peu de planification.
- Environnement (forêt, plage, luxueuse suite d'hôtel…)
- Sensations inhabituelles (froid, chaud, jouer avec de la nourriture, bain de boue…)
- Visuel (porter un maquillage spécial, voir des jouets ou des outils…)
- Inversion des rôles (jouer le rôle de l'autre)
- Jeu de rôle (soit les deux jouant une situation ; ou l'un.e des partenaires jouant un rôle spécial - infirmière, astronaute…)
- Pratiques sexuelles inhabituelles (ex : sodomie…)
- Partenaires multiples… ce qui ouvre une toute autre boîte de Pandore !
Habituellement, ces jeux sont plus ou moins sans danger, mais assurez-vous que les deux sont complètement à l'aise avant de vous lancer.
Compromis & créativité :
Parfois, le véritable souhait d'un.e partenaire (le fantasme qu'iel aimerait réaliser) est « trop difficile » pour l'autre, mais les deux veulent essayer de le réaliser d'une manière acceptable pour les deux. On peut trouver des moyens créatifs de réaliser un compromis qui permette « un jeu kinky sans douleur ni risque réel ». Exemples:
- Si j’ai envie de fouetter mon amie, et qu'elle a peur de la douleur, je pourrais la « fouetter » avec un plumeau…
- Si elle veut me regarder faire une fellation et que je ne veux pas de pénis dans ma bouche, je peux peut-être le faire sur une banane…
- Peut-être aimeriez-vous une situation D/S, mais avez peur de vous sentir sale et avez besoin d'une manière positive et respectueuse de jouer la scène…
Sécurité mentale et relationnelle…
J’insiste : à part la sécurité, il y a une règle des plus importantes : le consentement. Le consentement signifie que toutes les personnes impliquées sont d'accord pour faire quelque chose. Le vrai consentement est :
- informé,
- sans contrainte,
- enthousiaste,
- continu et réversible.
Cela signifie que les deux sont d'accord sur ce qui va se passer, s'en réjouissent, qu'ils ne se sentent pas « d'obligation » - et que les partenaires s'adapteront si quelque chose est inconfortable pour l'autre, ou s'arrêteront si quelque chose ne va pas.
Lorsque vous jouez des rôles dans un scénario kinky, parfois « non » ou « pitié » font partie du jeu, d'où les « mots de sécurité » pour interrompre l'interaction ou tempérer le jeu si ce qui se passe est trop pour vous.
Dans tous les cas, le consentement et la sécurité signifient :
- Tout « fantasme pur » est acceptable tant qu'il reste dans l'imaginaire. Aussi étranges ou honteux qu'ils puissent paraître, nos fantasmes sont un mécanisme d'équilibre élaboré pour préserver notre santé mentale. Si vous aimez fantasmer sur les esclaves sexuelles et les bains de sang rituels, tant que ce n'est que dans votre imagination, c'est tout à fait OK ! En fait, ces fantasmes sont nécessaires à notre équilibre psychique !
- Toute pratique que les deux apprécient est acceptable (tant qu'elle ne vous met pas en danger).
- Essayer quelque chose de nouveau est OK, mais nécessite des précautions. Si vous et votre partenaire voulez essayer un jeu de rôle ou du BDSM, allez-y prudemment ! Surtout s'il s'agit de votre première fois, vous devez être capable de communiquer tout au long du processus que tout va toujours bien pour les deux (par exemple, « safe words »).
- Si vous avez envie de quelque chose et que votre partenaire n'en veut pas... vous avez un problème. Vous devrez trouver un compromis – le meilleur étant de trouver, ensemble, un autre moyen de satisfaire à la fois votre désir et ses limites. Mais ce sera l'affaire d'un autre cours.
Quelques remarques :
Que vous ayez ou non l'érotype transgressif en dominant, l'écoute de votre partenaire et le partage du plaisir sont d'une importance primordiale. Ainsi, la plus grande partie de ce que j'enseigne ici à Orgasm Lovers peut être utile pour n'importe qui et pour la plupart des pratiques.
Vous guider dans le monde du kink n'est pas mon expertise - et cela ne devrait pas être fait en ligne de toute façon. De nombreuses personnes, associations et entreprises proposent d’explorer ces jeux. N'ayez pas peur de tester : la variété des fantasmes humains est immense, et la plupart de celleux qui pratiquent le BDSM ne pratiquent qu'une petite partie de ce qui existe dans le répertoire des fantasmes kinky. Allez les voir. Ces gens sont généralement très serviables et ouvert.e.s d'esprit. Et ne croyez jamais que vous ne trouverez pas les bons interlocuteurs, écoutez-vous et ne vous résignez pas à quelque chose qui ne vous convient pas.
Un cliché médiatique courant est que si votre vie sexuelle n'est pas satisfaisante, la transgression est la réponse - c'est évidemment faux et surtout nuisible. Vous ne devriez jamais faire quelque chose qui vous met mal à l'aise (ou votre partenaire) ou qui vous déplaît.
Un autre cliché courant est que « le sexe "vanille" manque de variété et est ennuyeux » ("vanille" signifie : "pas BDSM"). C'est absolument faux. Quelle que soit la diversité du monde « kink », il existe une variété infinie dans tous les « érotypes », des variations infinies à l'intérieur de chaque pratique et une quantité incroyable de plaisir à avoir dans toutes les formes de sexualité. En fait, si quelqu'un définit le kink comme étant « supérieur », c’est qu’il essaie de vous manipuler, et c'est un énorme signe de relation malsaine. Certes, l’intolérance et l'élitisme existent partout, y compris sur la scène kink, mais la plupart des gens que j'ai rencontrés dans le monde kinky n'ont jamais méprisé les autres sous prétexte d'être "vanille", ou monogame, ou quoi que ce soit.
Par ailleurs, j'ai découvert que l'on peut déclencher des orgasmes illimités à partir de n'importe quelle pratique, si on explore avec assez de détail ses nuances subtiles en affinant notre compréhension. C'est là que la taille de votre expertise compte vraiment.
Questions:
- Avez-vous essayé d'explorer des « fantasmes kinky » ? Comment était-ce?
- Y a-t-il eu des fantasmes que vous avez explorés et qui vous ont déçu?
- Avez-vous eu l'occasion d'explorer des fantasmes, et laissé passer l'occasion? En avez-vous des regrets maintenant ?
- Y a-t-il des fantasmes que vous avez explorés à contrecœur, pour découvrir que vous y avez pris goût?
- Avez-vous eu un.e partenaire aux envies érotiques très différentes des vôtres? Comment avez-vous résolu ces écarts? Avez-vous réussi à trouver une compatibilité ? Comment était-ce?
- Avez-vous aujourd'hui des difficultés pour trouver le bon compromis dans vos fantasmes? Qu'est-ce qui vous manque pour y parvenir?